Ferdinand Berthoud - FB2RE

Une Prouesse Mécanique Inédite

Tel que Ferdinand Berthoud les décrit dans le Traité des horloges marines, publié à Paris en 1773, les mécanismes des Horloges Marines sont protégés par un tambour en cuivre de forme cylindrique, lui-même maintenu en position horizontale par un système de suspension à cardan de son invention.
Le boîtier du Chronomètre FB 2RE reprend la forme de ces Horloges Marines et cette construction en modules. Le mouvement est installé dans un conteneur cylindrique étanche à 30 mètres en or 18 carats. Des cornes réalisées d’une seule pièce, courtes et plongeantes, sont solidement fixées au boîtier par des boulons stylisés et permettent au Chronomètre FB 2RE d’épouser la forme du poignet.
Une grande fenêtre panoramique est aménagée à 10 heures dans la ligne de carrure dans un cadre vissé et livre au regard l’architecture en piliers du mouvement, ainsi que le barillet et sa chaîne.
Le boîtier rond de 44 mm de diamètre et 14 mm d’épaisseur est réhaussé par une lunette incurvée sur laquelle s’enchâsse une glace saphir chevée, bombée et traitée antireflet. Le fond du boîtier est également muni d’un verre saphir permettant d’admirer l’incomparable beauté du mouvement.
Le Chronomètre Ferdinand Berthoud à remontoir d’égalité FB 2RE est disponible en deux éditions limitées et numérotées de 10 exemplaires : or rose 18 carats avec cadran en émail noir et or gris 18 carats avec cadran en émail blanc.

Afin de faciliter la lecture des heures et des minutes lors des voyages en mer, Ferdinand Berthoud avait imaginé un cadran à deux niveaux et pourvu de deux types de graduations pour son Horloge Marine N°6 : au centre, les indications des heures en chiffres romains se distinguent de la minuterie, en chiffres arabes, sur le pourtour.
La construction du cadran du Chronomètre FB 2RE suit ce même principe en y ajoutant une complexité supplémentaire : la volonté de le réaliser en émail grand feu. Ce cadran est donc composé de deux éléments : l’un est bombé et situé en périphérie, destiné à recevoir les échelles de lecture ; le second, au centre, plus bas, est un médaillon plat. Tous deux sont réalisés en émail grand feu, qui nécessite de nombreux passages dans un four spécial à une température de 800°C. Leur base est en acier amagnétique, un choix nécessitant un parfait respect des températures et un temps de cuisson précis afin d’éviter toute déformation mais permettant d’éviter la surépaisseur liée au traditionnel contre-émail.
Les inscriptions sur le cadran sont également réalisées en émail peint ce qui requiert un passage supplémentaire au four. Chiffres romains pour les heures, chiffres arabes pour les minutes et un chemin de fer côtoient les inscriptions de la marque et la mention d’origine « Chronomètre Val-de-Travers Suisse ». Le cadran de la référence FB 2RE.1 est ainsi réalisé en émail blanc avec inscriptions de couleur noire et tandis que celui de la référence FB 2RE.2 arbore un émail noir profond ponctué de marquages blancs.

Fait exceptionnel, le calibre FB-RE.FC, en sus du mécanisme à force constante, est doté d’un remontoir d’égalité une seconde, visible au dos du mouvement. Il s’agit de l’un des systèmes les plus complexes de régulation du couple dans l’histoire de la mesure du temps.
Loin de faire double emploi avec la fusée, ce dispositif complète son action car il agit sur un autre point. La fusée lisse le couple arrivant dans le rouage mais des irrégularités naissent lors des prises de dents. Ces variations du couple, d’une ampleur bien moindre que celles générées par le déroulement du ressort moteur, ont cependant leur importance compte tenu des exigences de précision de la Chronométrie Ferdinand Berthoud.

Le remontoir du Chronomètre FB 2RE est d’un type particulier car il est implanté de manière concentrique à la roue d’ancre et est ainsi directement connecté à l’échappement. Ce dispositif vise à stocker une petite quantité d’énergie dans un ressort spiral secondaire. Ce dernier est moteur et non pas réglant. Il délivre sa force au balancier par le biais de l’échappement, à des intervalles tellement courts que la variation de la force dans le spiral n’entre pas en ligne de compte. En l’occurrence, la Chronométrie Ferdinand Berthoud a retenu une durée de décharge d’une seconde.
La transmission de la force du barillet au ressort de remontoir se fait par l’entremise d’une came en rubis de forme triangulaire. Lorsque la roue d’ancre a avancé de 2,5 dents, la came en rubis libère l’ancre d’arrêt, celle du remontoir, et laisse entrer la force motrice dans le système de remontoir. Il est alors chargé pour la prochaine seconde.
Le pignon d’échappement est solidaire de la roue d’arrêt, il bat la seconde. L’ensemble est relié à l’aiguille de seconde au centre et permet au Chronomètre FB 2RE d’afficher une seconde vraie, ou seconde morte, comme les chronomètres de marine ou les régulateurs de parquet. Pour une précision accrue de l’affichage, la liaison entre le pignon d’échappement et le mobile de seconde morte s’effectue au moyen d’un mécanisme de seconde morte spécifique.

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